Ready Player One

Premier bon point : j’ai vu Ready Player One en 3 D et je n’ai pas vomi. Eh oui, les amis, il faut savoir que les gens de mon âge, c’est-à-dire ceux qui frisent les soixante balais, sont fragiles des yeux. Surtout quand ça bouge beaucoup. Et là je peux vous assurer que ça bouge un max, pas de souci. Pour rester sur l’âge je précise que ce film est vraiment merveilleux pour les trentenaires et les quadras, c’est toute leur jeunesse qui défile sur l’écran y compris dans la bande son. Comme je suis presque inculte en jeu vidéo il m’a manqué quelques références pour bien comprendre certaines répliques mais je m’en suis bien sorti tout de même. Les tubes des années 80 sont omniprésents et ça déménage au niveau sonore. Spielberg commence son film avec Jump de Van Halen à fond la caisse, j’ai vu ce groupe sur scène il y a plus de trente ans et j’ai eu l’impression que le génial réalisateur avait aussi pensé à ma jeunesse à moi. Big up Steven. Badass. Côté images et trucages on touche au sublime, personne n’arrive à la cheville du Maître, on le savait depuis La Guerre des Mondes et Minority Report. Une bonne moitié du film est en images virtuelles mais comme, justement, c’est le sujet du film on s’habitue très vite. Ready Player One rend hommage aux inventeurs de jeux vidéos mais pas que. Sans vouloir trop en dévoiler, spoiler pardon, je signale juste un époustouflant clin d’oeil à l'un des plus grands films de Stanley Kubrick. Si vous voulez en savoir plus, vous savez ce qu’il vous reste à faire..